Après un début plutôt prometteur dans les premières pages, le récit s'alourdit sensiblement entre questionnements sur les racines de la barbarie et remise en cause du tableau familial du narrateur. Dommage. Dans le genre, je conseillerais plutôt “Le rapport de Brodeck” (Philippe Claudel), plus puissant émotionnellement, avec une narration impeccable et des mots qui font mouche du début à la fin.
Pour lire mon avis sur ce livre, suivez le lien: http://bit.ly/erQYf0
Violent pour le coeur, parfois à la limite du soutenable...et pourtant j'ai lu, presque captivé. Bien sûr c'est sordide, c'est du “réalisme sale”...c'est tout ce qu'on veut. Néanmoins, je salue le non-conformisme de Pedro-Juan Gutiérrez. Ce livre m'a un peu réconcilié avec cet auteur, qui m'avait déçu (affligé même) avec sa “Trilogie sale de La Havane”. Porteur d'une vision noire, féroce, cynique de la vie, son “réalisme sale” est difficile à apprécier mais invite à reconsidérer l'absurde de l'existence.
Le soucis avec ce livre c'est que, bien qu'il soit aisé à lire, il n'est pas palpitant pour un sou. Un comble pour un livre de SF qui nous projette à des années-lumières dans l'espace, des milliers d'années plus tard dans le futur.
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