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Une course poursuite contre le temps perdu... Que feriez-vous si d’un coup vous vous aperceviez que vous ne vivez plus qu’un jour sur deux ? C’est ce qui arrive à Lubin Maréchal, un jeune homme d’une vingtaine d’années qui, sans qu’il n’en ait le moindre souvenir, se réveille chaque matin alors qu’un jour entier vient de s’écouler. Il découvre alors que pendant ces absences, une autre personnalité prend possession de son corps. Un autre lui-même avec un caractère bien différent du sien, menant une vie qui n’a rien à voir. Pour organiser cette cohabitation corporelle et temporelle, Lubin se met en tête de communiquer avec son « autre », par caméra interposée. Mais petit à petit, l’alter ego prend le dessus et possède le corps de Lubin de plus en plus longtemps, ce dernier s’évaporant progressivement dans le temps... Qui sait combien de jours il lui reste à vivre avant de disparaître totalement ? Au-delà d’un récit fantastique totalement prenant, Ces Jours qui disparaissent, roman graphique en couleurs de 200 pages à la personnalité très marquée, pose des questions fortes sur l’identité, la dualité de l’être et le rapport entre le corps et l’esprit. Tout du long, le lecteur se demande si Lubin disparait vraiment ou s’il est atteint de schizophrénie. Évidemment, le jeune et talentueux Timothé Le Boucher, qui signe ici son troisième ouvrage, se garde bien d’y répondre... Et si ce personnage qui en chasse un autre était tout simplement l’homme adulte qui, petit à petit, chasse l’enfant qui est en lui ?
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Un matin Lubin se réveille et réalise peu à peu qu’il n’a aucun souvenir de la journée d’avant, persuadé d’être lundi. Peu à peu il réalise qu’il partage son corps avec un autre…
Cela faisait un petit temps que cette bande dessinée était dans ma wishlist et j’ai fini par craquer, je n’ai pas été déçu du tout. L’histoire est très bien maîtrisée, même si l’on reste avec ses questions, on ressent énormément d’émotion et d’empathie pour le personnage principal et le drame qu’il traverse. Le tout servi par un superbe trait bien maîtrisé, je recommande!
Si certains considèrent encore la BD comme un art mineur, un sous-genre “populaire”, cet album est peut-être le meilleur moyen de leur montrer la richesse et la finesse que peut parfois proposer une bande dessinée.
Dans ce magnifique récit fantastico-psychologique, Timothé Le Boucher nous raconte les aventures d'un jeune homme d'une vingtaine d'années qui réalise qu'il ne vit plus qu'un jour sur deux, une autre personnalité prenant possession de son corps les autres jours. Nous suivons alors sa vie et indirectement celle de son double. C'est magnifiquement écrit, très joliment dessiné, et c'est captivant du début à la fin.
Schizophrénie, trouble de la personnalité, traumatismes profondément enfouis, temps qui passe : voici les thèmes abordés avec talent par l'auteur dans cette bande dessinée, sublime autant dans la forme que sur le fond.
Ce n'était pas calculé, mais je dois dire que je suis content que cette oeuvre remarquable fasse l'objet de ma 1000ème critique ici :-)
Tres cool. Et surprenant. Il commencait comme un mecanisme d'intrigue, mais au fin il etait un histoire tres emouvant.
Si triste mais si beau. J'aime qu'on ne voie l'histoire que d'un seul point de vue. C'est hyper déprimant et nous laisse avec plein de questions, on a la boule au ventre d'énervement en empathie avec le personnage principal. Très juste et poétique.