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Homo zapiens. Babylen Tatarski, dit Vova, fait partie de cette génération de Russes que l'effondrement de l'URSS a laissés déboussolés et qui " préfèrent Pepsi de la même façon que leurs parents soutenaient Brejnev. " Un hasard va faire entrer cet homme sans qualités particulières dans le monde des nouveaux maîtres, celui de la publicité, puis de la télévision, de l'argent, des mafias et du commerce du vide. Nous assisterons, aussi ébahis que lui, à son ascension fulgurante. Comme toujours dans les romans de Pelevine, le lecteur est plongé dans un univers halluciné, fantasmagorique, où le réalisme sordide côtoie la loufoquerie la plus débridée : le seul, sans doute, à pouvoir rendre compte de cette nef des fous qu'est devenue la Russie. Mais ne s'agit-il vraiment que de la Russie ? Homo zapiens a obtenu le prix Richard-Schönfeld (Allemagne, 2001) et le prix Osterfestspiele Salzburg (jury Nonino, 2001).
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The way the plot progressed in this novel was not what I was used to; this was a large reason in why I liked it. I don't mind being a little confused as to WHERE the story is going because it is still progressing, just not in the typical spoon fed intro-problem-solution-happy ending story. Pelevin's exploration of the anal-oral-displaced patterns from the perspective of Tatarsky's own exploration in contrast to Tatarsky's experience in the advertising industry was wonderfully written. I will definitely reread this book and plan to read more novels by this author.