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Je perds sans doute toute objectivité avec lui, mais quelle joie de retrouver l'apaisement de Thomas Vinau à travers ce recueil de poèmes du quotidien. On évite le grand lyrisme pour des choses simples mais qui nous touchent profondément et nous remuent.
De ce que l'âme doit aux semelles
(À Samuel Beckett)
Le ciel était un immense
paillasson mouillé
orné de cette inscription
Essuyez vos pieds
avant de renoncer
ce qu'il fit allègrement
sur le visage encore endormi
des deux ou trois rêves
qu'il lui restait