L’Horreur de Kill Creek

L’Horreur de Kill Creek

2017 • 480 pages

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15

J'aime bien les histoires de maison hantée, alors quand celui-ci m'est tombé dans les mains, j'ai décidé que ça serait une de mes lectures d'octobre. Et en général, je n'ai pas été déçue. Le 4 étoiles est pour m'être attachée aux persos, pour m'avoir accrochée au point de le lire assez vite, pour m'avoir tenue en haleine jusqu'à la fin, de même que pour la fin elle-même.

Quand je lis, si je suis bien prise par l'histoire, je ne vois pas toujours certains aspects problématiques. Ou plutôt, je les vois légèrement pour les ranger dans un coin de ma mémoire pour y revenir plus tard. Dans certaines critiques à 1 étoile, on déplore le fait que la seule autrice du quatuor soit sexualisée à outrance, qu'il y a ait pas mal de grossophobie, que les seules personnages féminins de couleur soient des “femmes dans le frigo”, qu'une jeune fille soit sexualisée par son propre père (la phrase en anglais était qu'il commençait à remarquer ses “budding curves”, je ne me souviens pas la phrase en français). Je rajouterais aussi que le seul personnage gay n'a pas une fin heureuse (je suis d'ailleurs surprise de ne pas l'avoir lu dans une critique à 1 étoile).

Je suis parfaitement d'accord avec ces critiques. Est-ce que ça change ce que j'ai ressenti à ma lecture. Non. L'auteur a utilisé des tropes connus dans une histoire bien écrite (juste selon moi, naturellement). Sans le connaître personnellement et sans avoir rien lu d'autre de lui, je ne peux pas affirmer qu'il soit lui-même raciste, sexiste, etc. Je crois qu'il est simplement victime de son environnement, tout comme moi. J'ai aimé cette histoire, vraiment, mais je sais que si la structure somme toute classique du roman est bien montée, que l'auteur sait quoi mettre pour bien accrocher ses lecteurs, des détails apparaissent désuets, surtout au jour d'aujourd'hui.

D'où mon 4 étoiles et non 5 étoiles, car c'était vraiment une belle histoire de maison hantée, racontée de façon différente de ce que je connais, mais avec des détails qui me font tiquer et que je ne peux pas oublier. Tiens, si on avait échanger les genres de Sam et Moore, ça aurait été super!

Bref, je serais curieuse de lire autre chose de Scott Thomas, juste pour voir s'il s'améliore sur ces aspects-là.

October 8, 2023Report this review