Les Coloriés
2004 • 336 pages

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nithou
NithouSupporter

“Échappons à notre propre faillite ! N'est-il pas magnifique de n'être qu'une fureur de chair, une exigence en marche ? De suivre ses élans et d'être démangé par des obsessions exorbitantes ? Je n'accepte pas que nos rêves nous filent entre les doigts et que le meilleur de la vie finisse. La fuite des années doit être abolie.”

On dirait qu'il y a un endroit où on serait pas obligés de grandir, une île perdue quelque part où on ne finirait pas adulte. On dirait qu'on pourrait s'y laisser aller à être authentique, à ne plus niveler ses sentiments, à rêver, jouer, chanter, pleurer, vivre tel que l'on est à 200%. “C'est en se moquant de l'assentiment de la réalité et des tristes usages que l'on élargit le monde.”, alors on dirait que ce livre raconterait cette peuplade magnifique réfugiée en enfance, et on dirait que ça te changerait un peu l'esprit de lire ça et de voir le monde autrement, et que ces quelques pages serait merveilleuses et salvatrices et qu'il faudrait vraiment les lire. Alors on dirait qu'il est possible d'oser ses désirs, d'enluminer son existence, et de rafler toutes les libertés, ne serait-ce le temps que de quelques pages, et qui sait, plus ?

“On devrait toujours aimer pour la première fois.”

January 8, 2015Report this review