Moi, Simon, 16 ans, Homo Sapiens
2015 • 315 pages

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nithou
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2.5 / 5 arrondit à 3 :)

J'avais aperçu ce livre en anglais, et j'avais vraiment eu envie de le lire (je suis extrêmement faible et corruptible), malheureusement je n'ai pas eu le temps de le faire avant qu'il ne soit traduit... mais c'est encore mieux pour nos lecteurs francophones ! Donc voilà Moi, Simon, 16 ans, Homo Sapiens, un roman sans prétention qui raconte une tranche de vie d'un adolescent de seize ans, de ses premiers émois, de son attirance pour ce jeune homme à la peau extrêmement blanche qui le sauve d'une voiture qui va le percuteeeer OH WAIT. Non, juste d'un adolescent de seize ans.

J'ai très dur à me faire un avis sur ce livre. Je l'ai en partie apprécié car les personnages sont relativement intéressants, plein de failles. Simon est loin d'être parfait, et on a envie de lui coller quelques claques pour son comportement envers son ami d'enfance. Simon est plein d'interrogations, d'expériences, de moments de vie. Simon a une famille pas parfaite, pas calamiteuse non plus, une famille normale quoi. Et une mère pédopsychiatre (le pauvre).

Cependant, on a du mal à accrocher. Il manque quelque chose, un attachement, peut être plus de profondeur, ... Le fait que le livre soit écrit du point de vue de Simon rappelle beaucoup Le Monde de Charlie, sans cependant réussir à atteindre le même niveau. On est très loin de la cruauté adolescente que l'on a pu apercevoir dans un roman comme Wonder, par exemple. Si j'applaudis aussi le fait qu'on aborde de plus en plus l'homosexualité dans les romans jeunesses, ici elle n'est jamais qu'une sorte de prétexte, ce qui en soit est peut être ce vers quoi on doit tendre, quelque chose qui ne définit pas tout une personnalité, mais un simple détail.

Mais le récit est émaillé d'humour, et par beaucoup de moments attendrissants, on suit Simon à travers ses premières expériences, ses doutes, sa première cuite, ...  Le tout forme un tableau au final très réaliste, très proche des interrogations adolescentes. Au final on obtient une sorte de récit de vie distrayant, mais sans plus, et qui ne laissera pas une trace mémorable.

July 19, 2015Report this review