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« Surface Detail » est le neuvième et avant-dernier tome du cycle de la Culture de Iain M. Banks. Malgré ses qualité indéniables, c'est peut-être celui que j'ai pris le moins plaisir à lire. Certains passages m'ont beaucoup plu, mais je dois avouer que j'ai fini par me lasser de la multitude de scènes d'action, qui n'ont jamais été mes scènes préférées dans la littérature de science-fiction.
Le roman parle principalement de réalités virtuelles, de religion, de pénitence, et du concept de réalité, le tout au sein d'un récit de vengeance digne d'une tragédie grecque (c'est un compliment venant de moi) et de complots intergalactiques pas toujours aisés à suivre. Nous suivons plusieurs personnages plus ou moins sympathiques et attachants : il y a ceux dont j'ai suivi les aventures avec plaisir, ceux que j'ai adoré détester, ceux qui m'ont ému, et ceux qui m'ont laissé totalement indifférent.
Ce roman m'a donc laissé avec une impression contrastée : des idées lumineuses, une créativité toujours géniale, des passages réellement sublimes, mais avec des personnages inégaux, un récit un peu trop confus à mon goût, et des scènes d'action trop fréquentes et trop longues. J'ai parfois eu l'impression de lire deux livres en un : l'un centré sur la psychologie des personnages et la philosophie, tendant vers ce que j'avais tant aimé dans « Look to Windward » ; l'autre plus proche de la SF militaire, qui n'est pas franchement mon sous-genre préféré dans la science-fiction.
Quoiqu'il en soit, cela reste tout de même de la très bonne science-fiction, supérieur à la moyenne des publications dans ce genre. Il ne me reste désormais plus qu'un roman à lire pour achever ce monumental cycle de la Culture.