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Centuries after the catastrophic Deliverance, humanity is again reaching into space. And Clovis, a young scholar working in the spaceship-construction yard, could make the difference between success and failure. For his mysterious new lover, Merrial, has seduced him into the idea of extrapolating the ship's future from the dark archives of the past.
A past in which, centuries before, Myra Godwin faced the end of a different space age--her rockets redundant, her people rebellious, and her borders defenseless against the Sino-Soviet Union. As Myra appealed to the crumbling West for help, she found history turning on her own strange past--and on the terrible decisions she faces now.
The Sky Road is a fireworks display, a bravura performance, and the most amazing novel yet by one of the powerful new voices in science fiction.
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J'avais autant d'espoir que de crainte en commençant ce quatrième et dernier tome du cycle Fall Revolution de Ken MacLeod. Après un premier tome à l'univers prometteur mais au récit un peu décevant, puis deux excellents volumes, je pouvais espérer le meilleur comme le pire pour conclure le cycle. Heureusement, c'est le meilleur qui est au rendez-vous.
Le récit est d'abord déroutant : il se déroule plusieurs siècles après les événements des tomes précédents, mais sur une Terre très différente, où la technologie a regressé et où la conquête spatiale ne fait que recommencer après des siècles de stagnation. Cette situation est due à des événements ayant eu lieu quelques années après la Fall Revolution, dans une version alternative de l'histoire que nous avons suivi depuis deux tomes. Ce n'est pas toujours simple à suivre, d'autant que l'univers imaginé par Ken MacLeod était déjà riche avec d'ajouter cette complication, mais le récit est captivant du début à la fin et j'ai beaucoup aimé les personnages que nous suivons dans le futur. Le récit parallèle des mésaventures de Myra Godwin dans le passé, s'il n'est pas toujous facile à suivre, est indispensable pour comprendre où l'auteur veut nous amener.
Ce quatrième tome offre en tout cas une conclusion magistrale, à la fois épique et poétique, à un cycle qui a su me séduire après un premier volume un peu lent. Ken MacLeod a écrit ici une des plus grandes sagas de science-fiction que j'ai eu l'occasion de lire.