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À part les nouvelles et les romans dystopiques/post-apo/sci-fi aventures, je ne connais pas vraiment LA science-fiction. Je veux y remédier et quoi de mieux qu'un prix Nebula (de 1967, conjointement avec Des fleurs pour Algernon, que je veux aussi lire).
Babel 17 est un roman qui, comme je l'ai lu dans d'autres commentaires, doit parler aux linguistes et amoureux des langues. On suit Rydra Wong, une capitaine, linguiste, poétesse, télépathe, bref une perso vraiment géniale qui détecte la langue des ennemis, le Babel 17, et l'apprend tout en essayant de protéger l'Alliance.
Ce n'est pas un roman rempli d'action (quoiqu'il y a un meurtre d'un de ses hôtes à un moment, et une belle bataille dans l'espace), c'est plutôt cérébral, surtout quand Rydra part dans ses analyses et hypothèses. Mais c'est intéressant et même fascinant: une simple langue peut faire pencher la guerre d'un côté au de l'autre.
À part Rydra, j'ai quand même aimé les autres personnages, surtout son équipage. D'ailleurs, c'est l'une de mes parties préférées quand elle part à la recherche de gens pour son vaisseau. Il y a avait plusieurs concepts intéressants. Et pour un roman de 1966, je trouve qu'il a bien vieilli. Un personnage féminin fort et intelligent, des relations en triade, des modifications corporelles qui sont considérées normales, des gens qui décident d'aller “mourir” à un lieu pour avoir l'occasion de revenir à la vie... J'ai aimé tout ça, peut-être plus que l'histoire principale.
D'ailleurs, je ne dirais pas que c'est mon genre d'histoire, mais je l'ai appréciée et je suis contente de l'avoir lue.