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La Symétrie de l'Effet

La Symétrie de l'Effet

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Préambule habituel dans le cas d'un livre reçu en “service de presse” (ça me fait toujours bizarre d'écrire cela du haut de mon modeste statut d'auteur d'un blog aux statistiques de visites encore plus modestes) :

Je dois d'abord préciser que ce livre m'a été envoyé « gracieusement » en version numérique par l'intermédiaire de Simplement.pro. Il s'agit d'une plateforme qui propose de mettre en relation des lecteurs-chroniqueurs (blogueurs, youtubeurs littéraires et autres influenceurs de tout poil) et des auteurs ou éditeurs. D'après ce que j'ai pu voir après une petite semaine de présence sur cette plateforme, il s'agit principalement d'auteurs auto-édités ou de petits éditeurs indépendants voire confidentiels. Cela n'est pas un problème en soi, il est toujours possible de dénicher une pépite qui n'a pas encore été repérée par les grandes maisons d'édition, et j'aime l'idée d'aider des auteurs peu connus à avoir des retours de lecteurs et éventuellement faire connaître leurs oeuvres.

Dans le cas qui nous occupe aujourd'hui, j'ai été contacté directement par l'auteur sur le site sus-cité (ça en jette dit comme ça, n'est-ce pas ?). La Symétrie de l'Effet est le premier roman de Jules Mudhiac, le pseudonyme (il le reconnait lui-même) d'un auteur qui a fait le choix revendiqué de l'auto-édition. L'auteur ne lésine pas sur les moyens pour faire connaître son livre, notamment un site internet très joli qui fait très pro, pour ne pas dire plus réussi que certains sites professionnels. J'en parle ici car au-delà de l'échange initial avec l'auteur, le site a été mon premier contact avec le roman et j'en ai gardé une très bonne première impression.

J'ai reçu le livre dans deux formats numériques : en PDF et en ePUB. Malheureusement pas de format Kindle natif (par contre ce sera bien le cas si vous achetez ou empruntez le livre sur Amazon). J'ai pu le lire tout de même sur mon Kindle qui lit parfaitement les PDF, mais je n'ai pas pu profiter de toutes les fonctionnalités que j'ai appris à apprécier depuis des années que j'ai adopté la liseuse numérique d'Amazon : l'estimation du temps de lecture restant (sur le chapitre en cours et sur la globalité du livre), la synchronisation de la dernière page lue entre le Kindle et l'application Kindle sur mon Mac (il m'arrive de passer de l'un à l'autre selon le moment de la journée), et surtout la possibilité de surligner certains passages du texte et d'exporter les extraits ainsi choisis (je m'en sers souvent pour conserver des citations par pur plaisir personnel ou pour proposer dans mes billets ici-même des extraits que je trouve intéressants ou significatifs).

Ce long préambule contextuel et technique étant enfin terminé, j'en viens au roman lui-même. Quoi de mieux pour rentrer dans le vif du sujet que de commencer par le résumé proposé par l'auteur :

Je m'appelle Léo, je suis un parisien de 32 ans, et vous voulez que je vous dise ? Il y a encore quelque temps, je vous aurais dit que la vie que je mène me convient parfaitement. Vous pouvez demander à Romain et Lucie, mes deux meilleurs amis, ils vous le confirmeront ! Je partage tout avec eux. Il ne manquait qu'un ingrédient pour que tout soit parfait : rencontrer quelqu'un. Pourtant, aujourd'hui, rien n'est plus facile qu'une rencontre, non ? Je l'ai longtemps cru, aussi. Vous savez à quoi tient une conviction ? À trois choses : un plafond, une soutenance de thèse et un vendredi soir. Ni plus ni moins. Dubitatif ? Croyez-le ou pas, ce n'est pas grand-chose à côté de ce que je m'apprête à vous raconter. Oubliez tout, je vous emmène faire des rencontres.