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On retrouve dans ce dix-huitième volume des Rougon-Macquart le personnage d'Aristide Saccard que nous avions déjà suivi dans « La Curée », au début de la saga.
Toujours obnubilé par l'argent, Saccard joue avec le feu et avec l'argent des autres dans des aventures financières qui ne peuvent que mal finir.
Émile Zola nous propose ainsi un portrait acide de la Bourse et de ses opérations douteuses, la spéculation cynique et folle, et la folie de tous ceux qui la pratiquent.
Si « La Curée » était le roman de la prospérité, de la croissance, des grands projets et de l'optimisme, celui-ci est son pendant, comme le revers de la médaille. Après les années de gloire et de prospérité du Second Empire, le pessimisme est de mise. La chute approche. La guerre contre la Prusse semble inévitable. Et avec elle, « La Débâcle » qui fera l'objet du prochain roman du cycle.