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Lorsqu'il publie en 1856 le Nouveau Dictionnaire de la langue française, Pierre Larousse (1817-1875) souhaite y "daguerréotyper" le français de son temps. C'est, sans aucun doute, cet ancrage dans une langue française en plein mouvement et très contemporaine qui explique que seulement 10 % des mots figurant dans la nomenclature du Nouveau Dictionnaire de la langue française ne fassent plus partie des colonnes du Petit Larousse illustré 2018. Que nous apprennent ces mots ? Ils dressent le portrait d'une France rurale (abat foin, aborner, ânée, auner), pays de métiers aujourd'hui disparus (alénier, calandreur, coffretier, couverturier), usant d'outils révolus (affinoir, aplatissoir) et raffolant d'adverbes étonnants (affectionnément, barbarement, bénignement, captieusement, cauteleusement). Ils répertorient aussi des objets et des pratiques insolites (clifoire, hollander, panage, subreption), et leur description minutieuse n'est pas sans un charme étrange qu'eussent apprécié André Breton et Raymond Queneau. Quels sont donc ces chers "disparus"? Ouvrez ce bel ouvrage pour le découvrir.
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La langue française est une langue vivante, et à ce titre le vocabulaire évolue, des mots apparaissent, mais d'autres disparaissent.
C'est le propos de ce dictionnaire de nous présenter ces mots disparus, environ 10% (seulement), entre la première édition du Nouveau dictionnaire de la langue française, et son édition 2018.
Après une introduction qui nous présente Pierre Larousse et son oeuvre, on peut découvrir, dans l'ordre ou en picorant, ces mots désuets, de métiers disparus, d'une France rurale, pleins de poésie et de charme, avec leurs description d'origine.