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Je vais avoir beaucoup de mal à juger ce livre : je n'ai jamais vraiment à entrer dedans et j'ai fini par le survoler en ne m'attardant que sur certains passages qui ont attiré mon attention pour une raison ou une autre.
Je regrette ce que j'ai tendance à considérer comme un échec en tant que lecteur et amateur d'Histoire. Les tomes précédents de cette collection “Histoire de France” éditée par Belin m'avaient beaucoup plu dans l'ensemble, avec évidemment des préférences pour certaines époques ou pour l'approche de certains auteurs.
Dans le cas de ce septième tome, consacré aux “Rois Absolus”, c'est-à-dire aux règnes de Louis XIII et Louis XIV au XVIIème siècle, je n'ai pas réussi à m'intéresser réellement au propos de l'auteur. L'approche thématique de l'ouvrage, qui ne m'avait pourtant pas dérangé dans les volumes précédents de la collection, m'a semblé un véritable frein pour moi cette fois.
Je connaissais mal cette période, à part quelques souvenirs de mes leçons d'histoire de l'école et du collège, et j'aurais sans doute eu besoin d'un rappel des événements majeurs de l'époque avant d'entrer dans des détails et des considérations certes importantes mais que je n'étais pas à même d'appréhender correctement.
Je vas tout de même essayer de vous présenter succinctement le contenu de ce livre. Outre le traditionnel “Atelier de l'historien” en fin d'ouvrage, celui-ci se compose de deux grandes parties :
La première partie, “L'absolutisme extraordinaire (1629-1660)”, couvre la fin du règne de Louis XIII et le début de celui de Louis XIV, avec Richelieu puis Mazarin en position de ministres influents. L'auteur montre comment la guerre à l'extérieur du royaume - notamment avec l'Espagne, le grand rival d'alors - a justifié la mise en place d'impôts extraordinaires mais aussi d'un système administratif et judiciaire dépendant directement de la monarchie, au détriment de l'aristocratie territoriale. Cette pression fiscale, administrative et judiciaire a conduit à des révoltes populaires, parlementaires et aristocratiques, dont la Fronde qui a été une véritable guerre civile.
La seconde partie, “Un maître et ses sujets (1661-1715)” reprend le cours de l'Histoire à partir de la mort de Mazarin et de l'affirmation par Louis XIV de sa reprise en main du pouvoir, d'abord en s'appuyant sur ses ministres Colbert aux finances et Louvois à la guerre, puis de façon encore plus personnelle. L'auteur nous présente les principaux aspects de la société de l'époque : politique, religieux, artistique, linguistique, sécurité, justice, sans oublier l'indispensable chapitre sur le château de Versailles, ses jardins et les usages à la cour du roi.
Comme toujours dans cette collection, mais je le précise encore, l'ouvrage est richement et magnifiquement illustré, notamment l'encart d'une dizaine de pages sur Versailles.
Comme je le disais, je n'ai pas réussi à lire ce livre en profondeur, me contentant de survoler certains chapitres en ne m'attardant qu'occasionnellement sur certaines pages. Je vais tout de même poursuivre ma lecture de cette collection, en espérant y retrouver tout l'intérêt que j'y ai trouvé auparavant.