"L’oubli et le mépris des droits naturels de l’homme sont les seules causes des malheurs du monde". C’est par ces mots que le Préambule de la Déclaration "montagnarde" des droits de l’homme et du citoyen réaffirmait en 1793 les principes qui avaient triomphé en 1789, subordonnant la politique à l’éthique universaliste. Moins de deux ans plus tard, la Constitution de l’an III (1795) rompait avec le droit naturel et sanctionnait la conception opposée des droits (et devoirs) de "l’homme en société", d’inspiration bourgeoise et positiviste. Comment était-on passé de la ré-publique populaire à la ré-privée des possédants ?Comment l’histoire de la Révolution en était-elle venue à contredire sa philosophie ?
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