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Bret Easton Ellis has wrestled with the double-edged sword of fame and notoriety for more than thirty years now, since Less Than Zero catapulted him into the limelight in 1985, earning him devoted fans and, perhaps, even fiercer enemies. An enigmatic figure who has always gone against the grain and refused categorization, he captured the depravity of the eighties with one of contemporary literature's most polarizing characters, American Psycho's iconic, terrifying Patrick Bateman, and received plentiful death threats in the bargain. In recent years, his candor and gallows humor on both Twitter and his podcast have continued his legacy as someone determined to speak the truth, however painful it might be, and whom people accordingly either love or love to hate. He encounters various positions and voices controversial opinions, more often than not fighting the status quo.
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En dehors de American Psycho qui est un chef d'oeuvre, j'ai un peu du mal à comprendre la fascination autour du personnage de Bret Easton Ellis.
Ce livre ressemble au final à un ensemble de pensée très décousu abordant à la fois son enfance, l'époque, ma génération, la politique, ... Et si beaucoup de passages font mouche, certains relèvent quand même d'une vision fantasmée de ma génération que je ne comprends toujours pas (médailles de participation, génération carpette, ...).
Mais pourtant certains passages sont extrêmement justes dans la façon dont il démontre la polarisation extrême de l'époque actuelle et sa tendance à diaboliser tout à l'extrême pour au final plus éloigner les individus que les rapprocher. Ainsi sa vision du traitement médiatique partisan envers Trump est au final très clairvoyante, pointant aussi une certaine hypocrisie désormais bien connu du milieu d'Hollywood et consorts. De même j'ai pu découvrir le concept d'Empire et post-Empire qui m'ont fasciné et sur lesquels j'aimerais me pencher plus en avant.
Au final ce livre pourra plaire aux aficionados du personnage mais, pour moi, ne tient pas ses promesses “d'uppercut” envers l'époque ou ma génération. Au final je l'ai trouvé tristement décousu et manquant énormément de structure.
“Si vous regardez tout par la seule lorgnette de votre parti ou de votre affiliation, si vous êtes capables de rester dans une pièce où ne se trouvent que des gens pensant comme vous et votant comme vous, cela ne fait il pas de vous une personne dépourvue de curiosité qui simplifie à l'excès, passive-agressive, convaincue d'être au pinacle de la moralité supérieure, sans jamais vous demander si vous n'êtes pas, aux yeux des autres, en son tréfonds ?”