La lecture était facile, agréable et distrayante, j'ai ri aux éclats à plusieurs moments: ça fait du bien pour commencer l'année. Comme d'autres membres l'indiquent, on entre en empathie avec cette jeune femme parce qu'elle raconte des anecdotes dans lesquelles il est possible de se reconnaître (les rencontres en ligne, la quête de sens, le sentiment de décalage face à la société lorsque l'on ne se sent pas dans les normes...). Pour autant, j'ai choisi de lire ce roman précisément parce que j'apprécie l'univers de Fanny Ruwet et ses chroniques d'humour ; aurais-je eu la même appréciation et sympathie si je n'avais pas déjà l'impression de la connaître ?
C'est rare, mais je n'ai pas su finir ce roman dont j'avais entendu le plus grand bien et que je me réjouissais de lire parce qu'il aborde les mouvements et revendications de la communauté gaie dans les années 80-90 (particulièrement marquées par le SIDA). Pourtant, mon intérêt déclinait au fur et à mesure de la lecture. Il faut dire que les personnages sont loin d'être sympathiques et l'écriture, principalement composée de monologues que retranscrit la narratrice (y compris les hésitations et les circonvolutions), rendent le tout assez pénible. Les élucubrations mentales de l'un des personnages ont achevé de me convaincre que si j'avais le droit de sauter des pages, j'avais aussi le droit de ne pas le finir.
L'un de mes livres préférés, dont j'ai eu connaissance par le bouche à oreille. Un ami russophile me l'avait mis entre les mains, lui-même avait bénéficié de ce même conseil par un autre ami russophile en lui déclarant “c'est le meilleur roman du XXe siècle ; ce que je ne suis pas loin de penser.
J'éprouve toujours un grand plaisir à partager ce plaisir de lecture à ceux qui me le demandent en racontant, pour susciter leur curiosité, les premiers chapitres. En effet, la rencontre entre “l'étranger” et les deux poètes, échangeant sur l'existence de Dieu, sont absolument fascinants et envoûtants. La richesse des niveaux de lecture ainsi des genres littéraires explorés par Mikhaïl Boulgakov font de ce livre fantastique un chef d'oeuvre (il mit d'ailleurs du temps avant de l'achever et plusieurs versions furent nécessaires) en plus d'un immense plaisir de lecture, car ce roman, s'il fait réfléchir, est également émouvant, drôle et grinçant.
Un indispensable dans toute bibliothèque d'un honnête homme.
Après avoir vu l'excellent film de Kon Ichikawa (dans sa première version de 1956), j'ai voulu lire ce livre, dont il était l'adaptation. On y retrouve les principaux thèmes du film, à savoir le déchirement moral et spirituel de Mizushima, bien que, contrairement au film où c'est progressif, ce n'est qu'à la toute fin que l'on comprend pleinement son cheminement.
Le pacifisme est également plus présent dans le livre que dans le film.
J'ai été un peu déçu par le style, que j'imaginais beaucoup plus étoffé et imagé, mais semble-t-il qu'il s'agisse d'un roman d'apprentissage pour les adolescents, auxquels je recommande par conséquent la lecture pour élargir leurs horizons sur cette période de l'histoire mondiale.
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