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Quelle belle manière de commencer la semaine en terminant Des Souris et des Hommes et en se faisant arracher le coeur au passage :')
Je comprends totalement pourquoi cette nouvelle est considérée comme un chef d'oeuvre et c'est amplement mérité.
Quelle belle manière de commencer la semaine en terminant Des Souris et des Hommes et en se faisant arracher le coeur au passage :')
Je comprends totalement pourquoi cette nouvelle est considérée comme un chef d'oeuvre et c'est amplement mérité.

I've been questioning myself about Big Tech and its impact on our world for some time now. Growing up I was fascinated by antitrust laws and its possibilities. Getting older, I realized slowly how we removed those vital barriers one by one in our societies and how we let enormous monopolies to existence, threatening the fragile equilibrium of our democracies.
Big Tech have been a danger for society for some years now, each year that passes is another step further into having no control over them anymore. This book is an absolute mandatory read if we want to be able to accomplish anything in the coming future.
It’s not a book for people who want to get rid of technology itself. Technology isn’t the problem. Stop thinking about what technology does and start thinking about who technology does it to and who it does it for.
I've been questioning myself about Big Tech and its impact on our world for some time now. Growing up I was fascinated by antitrust laws and its possibilities. Getting older, I realized slowly how we removed those vital barriers one by one in our societies and how we let enormous monopolies to existence, threatening the fragile equilibrium of our democracies.
Big Tech have been a danger for society for some years now, each year that passes is another step further into having no control over them anymore. This book is an absolute mandatory read if we want to be able to accomplish anything in the coming future.
It’s not a book for people who want to get rid of technology itself. Technology isn’t the problem. Stop thinking about what technology does and start thinking about who technology does it to and who it does it for.

Ce livre traite d'un phénomène que j'ai déjà eu souvent l'occasion de voir: des personnes se réclamant "de gauche" mais ayant dans des positions de patron / managers des attitudes aux antipodes de leur discours et des valeurs prônées par la gauche.
Bien que traitant principalement le public et l'associatif, il est très intéressant de voir à quel point ce "syndrome du patron de gauche" est répandu et répond trop souvent aux mêmes écueils: non volonté de reconnaitre le lien de subordination, confusion entre engagement & rénumération, sentiments de "trahison" à la moindre demande émanant des employés, ...
Ce livre m'a fait beaucoup de bien pour reconnaitre que plusieurs choses que j'avais vécues n'était pas des faits uniques mais des expériences partagées par beaucoup d'autres. Il m'a aussi bien donner envie d'éviter tout métier jouant sur la "passion" ou "l'engagement", ces deux leviers étant tristement trop souvent dévoyés au détriment de la santé mentale et physique des employés.
"Assumer, c’est analyser dans le détail les limites économiques et juridiques qui existent et voir ce qu’il est tout de même possible de mettre en place [...] C’est aussi nommer les choses telles qu’elles sont et non pas invoquer des notions ou des modes de relation rêvées, réfléchir à l’organisation concrète de la structure avant de parler d’autogestion, d’horizontalité ou de démocratie participative."
Ce livre traite d'un phénomène que j'ai déjà eu souvent l'occasion de voir: des personnes se réclamant "de gauche" mais ayant dans des positions de patron / managers des attitudes aux antipodes de leur discours et des valeurs prônées par la gauche.
Bien que traitant principalement le public et l'associatif, il est très intéressant de voir à quel point ce "syndrome du patron de gauche" est répandu et répond trop souvent aux mêmes écueils: non volonté de reconnaitre le lien de subordination, confusion entre engagement & rénumération, sentiments de "trahison" à la moindre demande émanant des employés, ...
Ce livre m'a fait beaucoup de bien pour reconnaitre que plusieurs choses que j'avais vécues n'était pas des faits uniques mais des expériences partagées par beaucoup d'autres. Il m'a aussi bien donner envie d'éviter tout métier jouant sur la "passion" ou "l'engagement", ces deux leviers étant tristement trop souvent dévoyés au détriment de la santé mentale et physique des employés.
"Assumer, c’est analyser dans le détail les limites économiques et juridiques qui existent et voir ce qu’il est tout de même possible de mettre en place [...] C’est aussi nommer les choses telles qu’elles sont et non pas invoquer des notions ou des modes de relation rêvées, réfléchir à l’organisation concrète de la structure avant de parler d’autogestion, d’horizontalité ou de démocratie participative."

This book felt a bit like a sub-par version of K-Pax with some sweet moments but not enough to really grab you in. I think it's Matt Haig's first book and it feels as I remember loving all the others I read from him. Still it was not a bad read, it just didn't resonate enough with me and felt weaker than K-Pax while trying to express the same ideas and message (and concept).
“Obey your head. Obey your heart. Obey your gut. In fact, obey everything except commands.”
This book felt a bit like a sub-par version of K-Pax with some sweet moments but not enough to really grab you in. I think it's Matt Haig's first book and it feels as I remember loving all the others I read from him. Still it was not a bad read, it just didn't resonate enough with me and felt weaker than K-Pax while trying to express the same ideas and message (and concept).
“Obey your head. Obey your heart. Obey your gut. In fact, obey everything except commands.”

An absolute necessity for anyone working in the tech area, e it labelled as tech worker or not. This books explains a lot about the challenges we’re facing and those to come and the urgence of building our unions to ensure our jobs stability, safety and our sanity.
An absolute necessity for anyone working in the tech area, e it labelled as tech worker or not. This books explains a lot about the challenges we’re facing and those to come and the urgence of building our unions to ensure our jobs stability, safety and our sanity.

We are all completely beside ourselves tells the story of a peculiar family and their troubles seen through the eyes of the little sister Rosemary, telling us about her family, her brother that went away and her sister that suddenly disappeared, breaking the family in pieces.
Through her eyes and memories we go around time in a messy way, just like we remember ourselves. Bit by bit we uncover an unique family and every chapter brings another surprise. While at first the family looks quite dysfunctional, you begin to realise that the way they act and behave might be quite understandable.
I loved reading this book, every single person in it is quite unique in its own way and lovable.
We are all completely beside ourselves tells the story of a peculiar family and their troubles seen through the eyes of the little sister Rosemary, telling us about her family, her brother that went away and her sister that suddenly disappeared, breaking the family in pieces.
Through her eyes and memories we go around time in a messy way, just like we remember ourselves. Bit by bit we uncover an unique family and every chapter brings another surprise. While at first the family looks quite dysfunctional, you begin to realise that the way they act and behave might be quite understandable.
I loved reading this book, every single person in it is quite unique in its own way and lovable.

Nouveau coup de cœur pour ce livre de Mathias Malzieu qui aura encore réussi à me faire verser des larmes.
Le guerrier de porcelaine raconte une tranche de vie de son père, caché en Alsace Lorraine chez sa grand mère durant la seconde guerre mondiale. On y découvre un petit monde rempli de poésie et de questionnements d'un enfant dépassé par tout ce qui lui arrive. C'est touchant, sucré mais souvent un peu amer.
« Un alchimiste émotionnel, voilà ce que tu dois devenir. Tu n'as pas d'autre choix que d'apprendre à être heureux de nouveau.»
Nouveau coup de cœur pour ce livre de Mathias Malzieu qui aura encore réussi à me faire verser des larmes.
Le guerrier de porcelaine raconte une tranche de vie de son père, caché en Alsace Lorraine chez sa grand mère durant la seconde guerre mondiale. On y découvre un petit monde rempli de poésie et de questionnements d'un enfant dépassé par tout ce qui lui arrive. C'est touchant, sucré mais souvent un peu amer.
« Un alchimiste émotionnel, voilà ce que tu dois devenir. Tu n'as pas d'autre choix que d'apprendre à être heureux de nouveau.»

J'avais tenté une première fois de lire ce livre mais je n'avais pas accroché, la seconde fut la bonne et je n'ai plus été capable de le lâcher. L'histoire, une croisade croisée à la science fiction, les personnages assez intéressants et l'univers vraiment unique donnent un récit assez génial qui tient en haleine et rends extrêmement curieux. Après ce premier volume conséquent je suis impatient de découvrir la suite de cette aventure sur une autre planète...
J'avais tenté une première fois de lire ce livre mais je n'avais pas accroché, la seconde fut la bonne et je n'ai plus été capable de le lâcher. L'histoire, une croisade croisée à la science fiction, les personnages assez intéressants et l'univers vraiment unique donnent un récit assez génial qui tient en haleine et rends extrêmement curieux. Après ce premier volume conséquent je suis impatient de découvrir la suite de cette aventure sur une autre planète...

Cela a été vraiment très dur de lire ce roman. Les première pages sont emplies d'énormément d'homophobie et de violence, sous couvert de “culture” ou de “religion”. Brutal pour amener le récit, sans doute nécessaire et ne masquant pas les choses, mais qui provoque quand même un très gros malaise.
Le cheminement de pensée du narrateur met aussi énormément de temps avant de réaliser sa propre homophobie, utilisant les excuses usuelles: origine culturelle, homosexualité “importée par l'homme blanc” qui n'existait pas avant, paravent de la religion, ... Peu à peu ces différents arguments sont déconstruits pour réaliser que les homosexuels sont des hommes comme les autres, et que le fait qu'ils subissent la violence d'autres êtres humains démontre qu'ils sont encore plus hommes qu'autrui.
(On notera que pas mal de fois l'homophobie semble épargner les lesbiennes, car elles sont vues comme un objet d'excitation...)
L'évolution de pensée met du temps et est très complexe, la fin m'a paru un peu abrupte et dur à suivre. On comprend à quel point l'homophobie peut devenir une obsession absolue pour certains et que la moindre rumeur devient un risque pour la vie de tout en chacun.
Cela a été vraiment très dur de lire ce roman. Les première pages sont emplies d'énormément d'homophobie et de violence, sous couvert de “culture” ou de “religion”. Brutal pour amener le récit, sans doute nécessaire et ne masquant pas les choses, mais qui provoque quand même un très gros malaise.
Le cheminement de pensée du narrateur met aussi énormément de temps avant de réaliser sa propre homophobie, utilisant les excuses usuelles: origine culturelle, homosexualité “importée par l'homme blanc” qui n'existait pas avant, paravent de la religion, ... Peu à peu ces différents arguments sont déconstruits pour réaliser que les homosexuels sont des hommes comme les autres, et que le fait qu'ils subissent la violence d'autres êtres humains démontre qu'ils sont encore plus hommes qu'autrui.
(On notera que pas mal de fois l'homophobie semble épargner les lesbiennes, car elles sont vues comme un objet d'excitation...)
L'évolution de pensée met du temps et est très complexe, la fin m'a paru un peu abrupte et dur à suivre. On comprend à quel point l'homophobie peut devenir une obsession absolue pour certains et que la moindre rumeur devient un risque pour la vie de tout en chacun.

Assez déçu de ce livre qui tient plus du pamphlet colérique que d'une vraie analyse (pourtant nécessaire) de tout ce qui ne va pas avec le flot de livres de développement personnel. L'auteur s'égare à de nombreux moments, faisant des parallèles ayant peu de rapport avec le sujet en ne prenant pas la peine d'expliquer les liens qu'il tisse.
Dans un mode extrêmement français, tout est de la faute du “néo-libéralisme” et/ou pouvait être résolu par Marx, j'avoue commencer à être fatigué de cette analyse au final peu profonde et qui ne permet au final peu d'avancer.
Tristement la conclusion vient rattraper beaucoup du livre en interrogeant réellement sur le formatage des pensées et l'injonction au bien être, mais après un brûlot d'une centaine de page on perd un peu l'intérêt.
Assez déçu de ce livre qui tient plus du pamphlet colérique que d'une vraie analyse (pourtant nécessaire) de tout ce qui ne va pas avec le flot de livres de développement personnel. L'auteur s'égare à de nombreux moments, faisant des parallèles ayant peu de rapport avec le sujet en ne prenant pas la peine d'expliquer les liens qu'il tisse.
Dans un mode extrêmement français, tout est de la faute du “néo-libéralisme” et/ou pouvait être résolu par Marx, j'avoue commencer à être fatigué de cette analyse au final peu profonde et qui ne permet au final peu d'avancer.
Tristement la conclusion vient rattraper beaucoup du livre en interrogeant réellement sur le formatage des pensées et l'injonction au bien être, mais après un brûlot d'une centaine de page on perd un peu l'intérêt.

Following the spread of a virus that makes animal meat deahtly to humans, society turns to produce “special meat”, humans engineered to be eaten. Tender is the Flesh takes you to the frightening daily life of the “meat hunter” of a processing plant, charged with contracts, meat quality etc. The story starts slow but becomes more and more frightening as the pages go and you're unable to let it go until the very end. It left me a deep mark and brought me quite a lot of things to think about.
Following the spread of a virus that makes animal meat deahtly to humans, society turns to produce “special meat”, humans engineered to be eaten. Tender is the Flesh takes you to the frightening daily life of the “meat hunter” of a processing plant, charged with contracts, meat quality etc. The story starts slow but becomes more and more frightening as the pages go and you're unable to let it go until the very end. It left me a deep mark and brought me quite a lot of things to think about.

J'avais été très intrigué par le film de Night Shyamalan et il m'avait envie de plonger dans la bande dessinée originale. J'avais trouvé que le film n'avait pas sû s'arrêter à temps alors que cette BD se conclut parfaitement. Le récit est poignant, bouleversant avec très peu de mots parfois et le dessin tout en noir et blanc et extrêmement porté sur les expressions est magnifique. Ca remue, ça agite, c'est magnifique.
J'avais été très intrigué par le film de Night Shyamalan et il m'avait envie de plonger dans la bande dessinée originale. J'avais trouvé que le film n'avait pas sû s'arrêter à temps alors que cette BD se conclut parfaitement. Le récit est poignant, bouleversant avec très peu de mots parfois et le dessin tout en noir et blanc et extrêmement porté sur les expressions est magnifique. Ca remue, ça agite, c'est magnifique.

Advised by a friend some years ago, it took me quite some time to get through this giant book, but it was totally worth it.
This book explores the possible reasons that made our world look like it is right now and gives a clear and interesting explanation on why the West rules, disregarding the early lock-in theory in favor of geographic influence and climate changes.
It's a wonderful read that will take you from 9000 BC to the present day step by step, explaining the ebbs and flows of history and the evolution of our societies throughout the ages. It taught me quite a lot and made me reframe how I saw the world and history, giving me a macro view instead of the history we are often taught of “great men”.
If you have a knack for History, I recommend this book a hundred times as it will give you quite a perspective on our lives and about what's to probably come.
Advised by a friend some years ago, it took me quite some time to get through this giant book, but it was totally worth it.
This book explores the possible reasons that made our world look like it is right now and gives a clear and interesting explanation on why the West rules, disregarding the early lock-in theory in favor of geographic influence and climate changes.
It's a wonderful read that will take you from 9000 BC to the present day step by step, explaining the ebbs and flows of history and the evolution of our societies throughout the ages. It taught me quite a lot and made me reframe how I saw the world and history, giving me a macro view instead of the history we are often taught of “great men”.
If you have a knack for History, I recommend this book a hundred times as it will give you quite a perspective on our lives and about what's to probably come.

Je ne connaissais pas bien l'affaire du petit Grégory. Grandit en Belgique, encore jeune pendant les faits et plus marqué par l'affaire Dutroux, c'est une affaire dont je n'avais qu'une très vague connaissance et donc une première rencontre.
J'ai pu découvrir à travers ce livre les errements de la justice, le questionnement, les colères et ressentiments des différentes personnes tournoyant autour de l'affaire. Son horreur aussi à l'état pur et ce mystère jamais éclairci narré de manière très fluide. On y alterne le déroulement de l'enquête et des passages où la mère du petit Grégory s'exprime et se livre, dans toute sa peine déchirante.
Pourquoi 3 étoiles uniquement? Parce que j'ai ressenti une sorte de culpabilité de voyeur. La douleur de ces personnes ne leur appartient qu'à elles et si et seulement si elles ont envie de l'exprimer. J'ai donc ressenti un fort malaise à voir un écrivain prolifique s'emparer de cette enquête, même avec un récit fort emprunt de respect. Cette affaire semble avoir mis à nue une communauté toute entière pendant des décennies, ce livre n'est au final qu'une pierre de plus dans l'acharnement médiatique autour de ces pauvres gens. Même si ce livre m'a permis de comprendre enfin cette affaire, je me suis au final senti assez sale de creuser ainsi la vie de ces inconnus déjà assez marqués par ce drame.
Je ne connaissais pas bien l'affaire du petit Grégory. Grandit en Belgique, encore jeune pendant les faits et plus marqué par l'affaire Dutroux, c'est une affaire dont je n'avais qu'une très vague connaissance et donc une première rencontre.
J'ai pu découvrir à travers ce livre les errements de la justice, le questionnement, les colères et ressentiments des différentes personnes tournoyant autour de l'affaire. Son horreur aussi à l'état pur et ce mystère jamais éclairci narré de manière très fluide. On y alterne le déroulement de l'enquête et des passages où la mère du petit Grégory s'exprime et se livre, dans toute sa peine déchirante.
Pourquoi 3 étoiles uniquement? Parce que j'ai ressenti une sorte de culpabilité de voyeur. La douleur de ces personnes ne leur appartient qu'à elles et si et seulement si elles ont envie de l'exprimer. J'ai donc ressenti un fort malaise à voir un écrivain prolifique s'emparer de cette enquête, même avec un récit fort emprunt de respect. Cette affaire semble avoir mis à nue une communauté toute entière pendant des décennies, ce livre n'est au final qu'une pierre de plus dans l'acharnement médiatique autour de ces pauvres gens. Même si ce livre m'a permis de comprendre enfin cette affaire, je me suis au final senti assez sale de creuser ainsi la vie de ces inconnus déjà assez marqués par ce drame.

Read for the work book club of April!
A nice discovery with a strange start. I loved how each chapters changed the point of view to one of the characters while moving the story forward. Also loved how the octopus saw the world from his limited window and its observations about our human behavior. In the end it was a very beautiful story with touching characters and I must admit I cried a bit in the end even if I knew (partially) what was coming.
Read for the work book club of April!
A nice discovery with a strange start. I loved how each chapters changed the point of view to one of the characters while moving the story forward. Also loved how the octopus saw the world from his limited window and its observations about our human behavior. In the end it was a very beautiful story with touching characters and I must admit I cried a bit in the end even if I knew (partially) what was coming.

Read for our workplace book club of June (I'm a bit early). Based on a simple idea (being able to go back in time but inside a very strict set of rules quite different from usual), in a very small café setting, the author is able to draw several beautiful stories of the people going around, their lives, their wins and losses. It gives a big time for reflection and introspection and made me shed some tears.
“The first rule was: The only people you can meet while in the past are those who have visited the cafe. This would usually defeat the purpose of going back. Another rule was: There is nothing you can do while in the past that will change the present.”
Read for our workplace book club of June (I'm a bit early). Based on a simple idea (being able to go back in time but inside a very strict set of rules quite different from usual), in a very small café setting, the author is able to draw several beautiful stories of the people going around, their lives, their wins and losses. It gives a big time for reflection and introspection and made me shed some tears.
“The first rule was: The only people you can meet while in the past are those who have visited the cafe. This would usually defeat the purpose of going back. Another rule was: There is nothing you can do while in the past that will change the present.”

Venant de voir la musical j'avais absolument envie de découvrir le roman qui lui a donné naissance (et qui prenait la poussière sur mon étagère depuis quelques années ahem).
Je savais que Wicked était beaucoup plus sombre que Le Magicien d'Oz et que la musical restait elle aussi “grand public”. J'avoue que je ne m'attendais pas à autant de noirceur. Le règne du magicien est une représentation parfaite d'un régime fasciste où le racisme se fait de plus en plus présent, accepté peu à peu par tout le monde sans broncher (pour ne pas trop “déranger”). Le livre démontre aussi les ravages de l'époque car même dans les contrées où le fascisme ne règne pas il montre son influence sur les mentalités et la façon dont il contamine et fait germer ses préjugés de manière insidieuse.
Elphaba est beaucoup plus torturée et incertaine, prise dans de grandes considérations ontologiques sur la nature du bien et du mal. Au final la magie est peu présente, utilisée par petites touches et beaucoup des éléments expliqués dans la musical ne trouvent pas d'explications dans le récit, livrés tels quels, ce qui a tendance à laisser un peu sur sa faim.
Je pense que c'est cela qui me fait hésiter entre 3 et 4 étoiles. Bien que l'histoire soit très intéressante et nous fait découvrir une très sombre facette du pays d'Oz, elle s'avère extrêmement complexe et dense, s'égarant parfois dans de longs passages délirants assez difficiles à appréhender.
J'ai apprécié que les personnages ne soient pas manichéens, plein de questionnements, de doutes, de pensées et d'agissements contradictoires. Malheureusement l'ensemble laisse vraiment l'impression d'une énorme pelote d'intrigues extrêmement dure à démêler et à suivre.
Il reste plusieurs livres dans la série, je pense prendre le temps de digérer celui ci avant de décider si je continue ou pas!
“Quand l'époque est un creuset, quand l'air vibre de violence, les victimes sont ceux qui restent le plus eux-mêmes.”
Venant de voir la musical j'avais absolument envie de découvrir le roman qui lui a donné naissance (et qui prenait la poussière sur mon étagère depuis quelques années ahem).
Je savais que Wicked était beaucoup plus sombre que Le Magicien d'Oz et que la musical restait elle aussi “grand public”. J'avoue que je ne m'attendais pas à autant de noirceur. Le règne du magicien est une représentation parfaite d'un régime fasciste où le racisme se fait de plus en plus présent, accepté peu à peu par tout le monde sans broncher (pour ne pas trop “déranger”). Le livre démontre aussi les ravages de l'époque car même dans les contrées où le fascisme ne règne pas il montre son influence sur les mentalités et la façon dont il contamine et fait germer ses préjugés de manière insidieuse.
Elphaba est beaucoup plus torturée et incertaine, prise dans de grandes considérations ontologiques sur la nature du bien et du mal. Au final la magie est peu présente, utilisée par petites touches et beaucoup des éléments expliqués dans la musical ne trouvent pas d'explications dans le récit, livrés tels quels, ce qui a tendance à laisser un peu sur sa faim.
Je pense que c'est cela qui me fait hésiter entre 3 et 4 étoiles. Bien que l'histoire soit très intéressante et nous fait découvrir une très sombre facette du pays d'Oz, elle s'avère extrêmement complexe et dense, s'égarant parfois dans de longs passages délirants assez difficiles à appréhender.
J'ai apprécié que les personnages ne soient pas manichéens, plein de questionnements, de doutes, de pensées et d'agissements contradictoires. Malheureusement l'ensemble laisse vraiment l'impression d'une énorme pelote d'intrigues extrêmement dure à démêler et à suivre.
Il reste plusieurs livres dans la série, je pense prendre le temps de digérer celui ci avant de décider si je continue ou pas!
“Quand l'époque est un creuset, quand l'air vibre de violence, les victimes sont ceux qui restent le plus eux-mêmes.”