I don’t remember how this book arrived in my pile but it was a great read! I’m surprised because it’s quite old now but stays still so relevant about many parts especially the impact of divorce on one’s life’s.
Its depiction of New York of the 20s is bright and filled with a lot of alcohol consumption, but each character is really rich and you get deeply attached to Patricia and the way she handles her life.
Maame tells the story of a girl that has to take care of her father inflicted with Alzheimer while trying to deal with a shitty job, an absent mother and an unreliable brother. Throughout the book we're following Maame slowly evolving and affirming herself while growing up, sometimes in the hardest way.
This book is really well writen and the POV of the main character is truly interesting. I related a lot on how Maame deals with anxiety and depression, while also getting to understand a lot more about what it means to grow up and evolve in this world as a black woman. This book made me feel so many emotions and I highlighted so many parts, I'm truly happy that I read it.
“Some things you’re not meant to be saved from,” Nia says. “Some things have to be lessons.”
Afin d’aider les patients atteints d’Alzheimer et de démence, on se met à bâtir des cliniques reproduisant avec exactitude le passé… j’ai adoré le concept sur lequel repose ce livre, et trouvé la première moitié absolument fantastique.
Malheureusement, une fois passée cette première moitié, l’histoire a tendance à se fragmenter énormément et à s’égarer de manière très étrange ce qui déforce le récit.
Très bien écrit et bourré de phrases magnifiques, malheureusement déséquilibré dans sa narration.
I hate no idea who Jennette McCurdy was but you can’t stop yourself to be attracted by such a title! And I must say this memoir was really well written, it made me laugh, smile but also empathise a lot with Jennette life and the toxic relationship built by her mother. Between toxic family environment, eating disorders and the world of child actors, this book is a great insight from a life that happens out of control.
Written in 1970 (and it shows a bit), this text is brave for its age and shows a lot of what we have to go through growing up gay and how homophobia is still too present in our societies (even now) and commonly "accepted" (compared to racism that is frowned upon for example) in all class of the society. A great read nevertheless that shows the courage people had to show for things to move forward.
I had a hard time getting in this book, but once I passed the 30% mark, I couldn’t stop anymore. It reminded me a lot about the movies made by the Dardenne brothers about social discrimination but also a lot about Oliver Twist (once I read the acknowledgment the inspiration was clearly stated).
While this book could have been a really bleak transcription of the hurdles of an orphan having to live in the « redneck » states, it provides with glimpses of hope throughout the whole story and you get really invested in Damon’s life.
It taught me a lot also about the so-called redneck lives, how they came to be and the injustices they had to face for decades (as well as opioids trials).
This books succeeds at depicting a really hard upbringing while not making it a tearjerker, through a really resilient main character. Truly a great read!
J'hésite un peu sur ce premier roman de Panayotis Pascot. Si j'y ai trouvé de très beaux moments, il m'a aussi rendu l'être humain peut être un peu moins appréciable, alors qu'il me faisait comprendre d'autres un peu mieux, dans l'attitude compliquée face à l'acceptation de son homosexualité. Le rapport au père était très touchant, on comprend la difficulté de tisser un vrai lien entre les deux, un certain rapport à la masculinité qui empêche d'exprimer ce que l'on ressent et ce qu'on voudrait dire. Le roman est parsemé de très belles phrases, mais l'ensemble fait un peu fouilli. On passe un bon moment, mais assez fragmenté en soit.
Le récit d’un été de fin d’adolescence et de passage à l’âge adulte. On comprend les poètes de vie qui s’en vont, les tragédies qui se nouent et l’évolution lente mais sûre du personnage principal. J’ai eu pas mal de mal à accrocher au début mais on finit par laisser le roman nous emmener dans ce bout de chemin que parcours Daniel.
Un essai très intéressant qui parle de notre fascination envers les méchants de la pop culture et tente d’expliquer les raisons de cet attachement. À part quelques égarements linguistiques, l’essai se trouve être extrêmement intéressant et vaut le détour pour son panorama de méchants si particuliers et l’impact sur nos psychés
Un matin Lubin se réveille et réalise peu à peu qu’il n’a aucun souvenir de la journée d’avant, persuadé d’être lundi. Peu à peu il réalise qu’il partage son corps avec un autre…
Cela faisait un petit temps que cette bande dessinée était dans ma wishlist et j’ai fini par craquer, je n’ai pas été déçu du tout. L’histoire est très bien maîtrisée, même si l’on reste avec ses questions, on ressent énormément d’émotion et d’empathie pour le personnage principal et le drame qu’il traverse. Le tout servi par un superbe trait bien maîtrisé, je recommande!
Un magnifique roman d'amour, d'amitié, d'occasions manquées et d'entêtement sur fond de guerre d'Algérie, le tout de nouveau magnifiquement écrit. J'ai été touché par énormément de passage, enragé par d'autres mais vraiment conquis de bout en bout par ce récit et ce personnage principal pris en étau entre ses promesses et ses élans.
« Aujourd'hui encore, chaque jour, on meurt d'être pédé en France et ailleurs dans le monde. »
Il m'a fait du bien ce livre malgré ce sujet pesant. Parce qu'il évoque une forme de pédérité, parce qu'il parle de l'expérience d'être pédé dans toute sa complexité et ses particularités. Parce qu'il présente des vécus dans lesquels je me suis fortement retrouvé et qu'on a moins souvent l'occasion d'entendre, en toute sincérité et sans fioritures. Parce que aussi cela fait du bien de parler de ce que c'est d'être pédé.
« Avec le temps, c'est devenu clair : quand on nous abuse, personne ne bronche. Quand on nous bute, silence radio. »
« Je ne saurais pas dire précisément pourquoi, mais un jour queer a commencé à s'effriter, à perdre de sa force d'attraction sur moi. Trop dilué et diluant peut-être, trop récupéré et trop pinkwashé.
Plus le temps passait surtout, plus les discours que j'entendais sur les miens me paraissaient à côté de la plaque, parfois carrément malhonnêtes, pavloviens, déconnectés de la réalité. »
J'ai trouvé l'univers de ce livre très intéressant, un monde assez unique où le temps ne s'écoule pas de la même façon selon où l'on se trouve, une magie qui imprègne tout avec une profondeur relative selon l'emplacement aussi, ... Pourtant je n'ai pas réussi à accrocher à l'histoire, trop pris dans du pathos à plusieurs moments, j'ai eu beaucoup de mal à suivre le fil conducteur et comprendre où le récit voulait en venir. La fin m'a fortement déçu, arrivant de manière assez étrange et mal construite, trop précipitée. Dommage car l'univers semblait vraiment intéressant.
Un roman tout en douceur mais plein de surprises. On s'attache très vite au personnage de Violette qui arrive à faire sa vie malgré les nombreuses embûches et à continuer à trouver du plaisir dans son quotidien atypique. Les pages filent à toute vitesse grâce à cette narratrice chaleureuse et courageuse, et l'on finit par refermer ce livre en s'essuyant les quelques larmes qu'il nous a fait verser, mais sur un beau sourire.
Je ne sais pas trop comment ce livre a atterri dans ma pile à lire et c'est dans mon grand combat pour la faire diminuer que je m'y suis attaqué plus que par intérêt pour son résumé. Je m'attendais à une gentille utopie de fumeur de chanvre et j'ai été absolument surpris par la force du récit, sa beauté et cette galerie unique de personnages. Un roman d'anticipation assez unique qui ne verse pas dans l'angélisme béat et qu'on a énormément de mal à lâcher.
Wow une belle claque qui nous emmène à la découverte d'une culture insulaire cannibale. Entre mysticisme et symbolique rappelant les aztèques, j'ai vraiment eu du mal à lâcher ce roman. J'ai de plus été très souvent surpris par la tournure que prenaient les événements, un récit vraiment plein d'inattendus.
Je vais poser cette critique au niveau du premier tome, après avoir terminé les six car pour moi il s'agit vraiment d'une oeuvre dans son entiereté. L'arabe du futur nous raconte l'enfance de Riad Sattouf, entre France et pays arabes, brinquebalés par son père en quête de gloire et de reconnaissance. On y voit la vie dans ces différents pays à des moments charnières assez importants à travers les yeux d'un enfant grandissant.
Le style graphique est assez unique, l'auteur utilisant les couleurs pour différencier les endroits traversés. La narration est intéressante, car à travers les yeux d'un enfant on apprend beaucoup, on le voit grandir, se développer s'interroger. La bande dessinée n'hésite pas à montrer le réel avec par exemple des passages montrant un antisémitisme très fort inculqué dès la prime jeunesse, ainsi qu'une omniprésence assez écrasante de la religion qui, peu présente au début, finit par s'insinuer dans la vie de cette famille et tout détruire. L'auteur n'hésite pas à cingler aussi le racisme ordinaire en France, les petites moqueries du quotidien, ... sans jamais en faire une source d'apitoiement.
J'ai vraiment adoré ces 6 tomes que j'ai lu d'une traite tellement ils sont denses et fourmillent d'histoires et de détails. En refermant le sixième j'ai enfin compris tout l'engouement qu'il y avait autour de cette oeuvre qui le mérite amplement!
J'avais cet énorme livre depuis un petit bout de temps, assez attiré par le concept de livre-objet à plusieurs niveaux, j'ai enfin pris le temps de m'y attaquer et j'ai vraiment apprécié.
Le récit principal est centré sur une étude en “pastiche universitaire” d'un film n'ayant jamais existé, racontant une maison où apparaissent des nouvelles pièces de plus en plus étrange. L'horreur, l'anxiété grandissante et la peur sont très bien maitrisées en filigrane de l'étude et c'est au final cette partie qui est tout le coeur du livre et le plus intéressant.
Le pastiche universitaire ridiculise les analyses littéraires multiples qui sur-interprètent les choses et versent dans le ton docte inutile. La pastiche est subtile mais très intéressante dans la manière dont elle est construite et menée.
Enfin, la troisième partie du récit est celle à laquelle j'ai le moins accroché, l'histoire de Johnny Errand qui a reconstitué le manuscrit, et raconte sa vie entre délire, alcool et sexe. Le tout finement lié au récit principal mais trop peu pour y trouver un réel intérêt, j'ai fini par lire ces passages en diagonale.