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A quinze ans, Evariste Galois découvre les mathématiques ; à dix-huit, il les révolutionne ; à vingt, il meurt en duel. Il a connu Raspail, Nerval, Dumas, Cauchy, les Trois Glorieuses et la prison, le miracle de la dernière nuit, l'amour et la mort à l'aube, sur le pré. C'est cette vie fulgurante, cette vie qui fut un crescendo tourmenté, au rythme marqué par le tambour de passions frénétiques, qui nous est ici racontée.
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Ce roman est une légère déception pour moi. J'avais découvert la courte et tragique destinée d'Evariste Galois l'année dernière, en lisant le très bon roman « Je n'aurai pas le temps ». Le fait d'avoir déjà lu sur la vie du jeune mathématicien mort à vingt ans m'a peut-être empêché de profiter pleinement de ce roman.
Je crois que le style n'est pas non plus totalement étranger à mon impression mitigée sur cette lecture. Au milieu de quelques beaux passages sur la Révolution, la Monarchie et la République, et sur le destin d'Evariste, il y a des digressions pas toujours passionnantes et des formules dont l'auteur semble tellement fier qu'il les a reprises de son précédent livre. On dit de certains beaux parleurs qu'ils aiment s'écouter parler ; dans le cas de François-Henri Désérable, j'ai parfois l'impression de lire un auteur qui aime se lire après avoir écrit.