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« Ses parents étaient des fermiers indolents qui menaient une existence médiocre ; son imagination n’avait jamais accepté qu’ils pussent être ses géniteurs. S’il faut dire la vérité, Jay Gatsby, de West Egg, Long Island, naquit de la conception platonicienne qu’il avait de lui même. Il était fils de Dieu - expression qui ne signifie peut-être rien d’autre que cela - et il lui incombait de s’occuper des affaires de son Père, de servir une beauté immense, vulgaire, clinquante. Aussi inventa-t-il la seule sorte de Jay Gatsby qu’un garçon de dix-sept ans était susceptible d’inventer, et il demeura fidèle à cette conception jusqu’à la fin. »
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Je n'ai jamais lu le roman de F. Scott Fitzgerald, j'ai donc découvert l'histoire de Gatsby le magnifique avec cette adaptation en bande dessinée parue chez Gallimard BD.
Les dessins ne sont pas forcément à mon goût, surtout les visages des personnages que j'ai parfois confondus, notamment Gatsby et le narrateur Nick.
Le récit est intéressant et assez prenant, même si j'ai eu du mal à comprendre où tout cela nous menait et surtout quel est le propos de l'auteur : de quoi veut-il nous parler finalement ?
Peut-être le roman est-il plus réussi et mérite-t-il toutes les louanges entendues à son propos. Quant à celle adaptation en bande dessinée, elle se laisse lire mais je ne suis pas certain d'en garder un souvenir impérissable.
Second roman de F. Scott Fitzgerald que je découvre et que j'ai énormément apprécié. J'avais vu et apprécié le film il y a quelques années et je l'avais apprécié, mais les deux sont énormément différents. La chasse d'un souvenir, l'amour qui reste sous une cloche de verre pendant de longues années que l'on se refuse à affronter, l'attente du moment parfait qui ne vient pas, ... ce récit était magnifique, chargé de decorum et de tristesse. J'ai été très ému par la fin, sentant au final ce personnage de Gatsby tellement seul et incompris. Mais splendide et magnifique.
“C'est ainsi que nous avançons, barques luttant contre un courant qui nous rejette sans cesse vers le passé.”