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Lors d’un voyage scolaire en Allemagne, un jeune professeur découvre au camp de concentration de Buchenwald la photographie d’un détenu dont la ressemblance avec son propre père le stupéfie et ne cesse de l’obséder. Ce prisonnier, David Wagner, est en fait son véritable grand-père. Peu à peu se met en place l’autre famille, la branche cachée, celle dont personne chez les Fabre n’évoque l’existence... Au cours de sa quête, le jeune homme comprend qu’en remontant à l’origine de la violence, c’est sa propre violence qu’on finit par rencontrer...Ce roman a obtenu le prix Orange en 2009. Un roman haletant, au style clair, sec, dépouillé. Sans doute la grande révélation de l’année 2009. François Brunel, Le Journal du Dimanche.Un puissant hommage à la mémoire des morts. Alexandre Fillon, Lire.On reste abasourdi par ce torrent de violence souterraine qui peut couler sous les sourires et la bienséance. Un grand livre, vraiment. André Rollin, Le Canard enchaîné.
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L'Origine de la violence est le troisième roman de Fabrice Humbert, également auteur de Autoportraits en noir et blanc en 2001 et de Biographie d'un inconnu en 2008. Je n'ai pas lu ses deux premiers romans mais la quatrième de couverture de celui-ci m'a tout de suite attiré :
Lors d'un voyage scolaire en Allemagne, un jeune professeur découvre au camp de concentration de Buchenwald la photographie d'un détenu dont la ressemblance avec son propre père le stupéfie et ne cesse de l'obséder. Ce prisonnier, David Wagner, est en fait son véritable grand-père. Peu à peu se met en place l'autre famille, la branche cachée, celle dont personne chez les Fabre n'évoque l'existence ... Au cours de sa quête, le jeune homme comprend qu'en remontant à l'origine de la violence, c'est sa propre violence qu'on finit par rencontrer ...
Après un début plutôt prometteur dans les premières pages, le récit s'alourdit sensiblement entre questionnements sur les racines de la barbarie et remise en cause du tableau familial du narrateur. Dommage. Dans le genre, je conseillerais plutôt “Le rapport de Brodeck” (Philippe Claudel), plus puissant émotionnellement, avec une narration impeccable et des mots qui font mouche du début à la fin.