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Mai 1940, on fête à Berlin la campagne de France. La ferveur nazie est au plus haut. Derrière la façade triomphale du Reich se cache un monde de misère et de terreur. Seul dans Berlin raconte le quotidien d'un immeuble modeste de la rue Jablonski, à Berlin. Persécuteurs et persécutés y cohabitent. C'est Mme Rosenthal, juive, dénoncée et pillée par ses voisins. C'est Baldur Persicke, jeune recrue des SS qui terrorise sa famille. Ce sont les Quengel, désespérés d'avoir perdu leur fils au front, qui inondent la ville de tracts contre Hitler et déjouent la Gestapo avant de connaître une terrifiante descente aux enfers. De Seul à Berlin, Primo Levi disait, dans Conversations avec Ferdinando Camon, qu'il était "l'un des plus beaux livres sur la résistance allemande antinazie". Aucun roman n'a jamais décrit d'aussi près les conditions réelles de survie des concitoyens allemands, juifs ou non, sous le IIIe Reich, avec un tel réalisme et une telle sincérité.
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Un magnifique roman, qui ne paye pas de mine au début avec le récit de la vie d'habitants ordinaires de Berlin en 1940, sauf que leur vie ne peut être ordinaire à cette période. Un récit très fort sur l'Allemagne vue de l'intérieur pendant la Seconde Guerre Mondiale, avec une galerie de personnages plus ou moins attachants, et une plongée dans la résistance anonyme.