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Troisième lecture consécutive d'un roman édité par Stock et dont j'ai reçu gracieusement un exemplaire numérique grâce la plateforme NetGalley.fr. Malheureusement, toutes les lectures en service de presse ne sont pas nécessairement des réussites. Je dois le dire tout de suite : ce roman m'a déçu.
Je ne sais pas dire ce que j'en attendais exactement, même après avoir lu le résumé de l'éditeur :
« J'ai eu envie d'écrire Toni parce qu'aussi vite qu'un météore, il est venu, puis reparti de notre vie. Il me fallait coucher par écrit ces quelques souvenirs qui me restaient de lui afin de les graver, qu'ils ne s'envolent pas comme lui s'est envolé, à jamais. » De Hambourg à Berlin, Toni nous plonge dans l'insouciance de la jeunesse et des nuits magnétiques rythmées par les fêtes clandestines.
Arrête de t'occuper de moi ! Je ne te concerne pas ! Occupe-toi de toi, de ce que tu veux, fais ton chemin. J'ai l'impression, tu vois, et je n'en peux plus d'ailleurs, ça me tue, j'ai l'impression que tu me rentres dans le crâne, le cerveau, m'envahis, que tu y mets tes pieds et essaies de t'y faire une place ! Eh bien, c'est plein, ma tête, mon cerveau, c'est la merde là-dedans, c'est bondé, blindé, il n'y a aucune place pour toi, d'accord ? [...]
Arrête de croire que tu connais mieux que moi mes pensées, mes humeurs, mes envies... C'est mon cerveau, et j'y suis coincé, d'ailleurs, et c'est la merde, et tu n'y entreras pas, et je n'en sortirai pas, j'y suis coincé, coincé, et rien.